ET NOUS NE SOMMES PAS ENCORE A CHURCHILL !

♦ 10 septembre 2014

   

Pour une surprise, ça en est une. Il neige abondamment ce matin. Le chariot de nos bagages a de la peine à s’ouvrir un chemin dans un tapis blanc d’au moins dix centimètres. Heureusement, aujourd’hui n’est qu’une journée de transition qui doit nous amener à Winnipeg, d’où partira notre aventure « ours polaires ».

Je n’ai aucune confiance dans la tenue de route de notre voiture de location dans des telles conditions. Je conduis avec une prudence extrême et je suis soulagé lorsque nous parvenons au garage de restitution. Pas pendant longtemps. Le sac photo de Louis a disparu du coffre. Branle-bas de combat. Retour à l’hôtel pour une partie du groupe, attente énervante pour l’autre.

Toutes nos recherches s’avèrent inutiles. Adieu les belles images de wapitis filmées avec tant de talent. Adieu aussi le passeport de Louis. Heureusement, nous sommes en Amérique du Nord. Son permis de conduire est accepté en tant que document de voyage. N’empêche que je ne peux qu’admirer le self-control de Louis.

Dès notre arrivée à Winnipeg, une mission s’impose. Parvenir à remplacer la caméra de Louis. Conseils demandés à la réception de l’hôtel, commande d’un taxi, visite à un centre commercial, nous l’accomplissons avec brio. Il pourra nous épater avec ses images, si un jour il prend le temps de les monter. Ah, ces retraités…

Mais c’est désormais le moment de faire connaissance de nos autres compagnons d’aventure. Nous serons quatorze : trois Australiens, sept Américains et quatre Suisses. Mon anglais étant moins que basique, je ne peux qu’écouter les premiers échanges qui ont lieu entre une bouchée et l’autre d’un dîner très simple, mais correct.