CAPE TOWN NOUS ACCEUILLE

♦ 23 mai 2015

   

Cape Town nous accueille avec un ciel gris et un léger crachin. Qu’importe. Nos vacances commencent. Les formalités douanières sont accomplies très rapidement (une fois n’est pas coutume) et nous voici au volant de nos deux voitures de location que nous restituerons dans quelques jours à Port Elizabeth.

Nos GPS, un peu capricieux, nous concoctent un itinéraire un brin tortueux qui nous fait déjà découvrir quelques aspects du Cap, une ville moderne qui ressemble fortement à l’une de nos métropoles européennes. Difficile de se croire en Afrique. Même la circulation ne nous pose guère de problème. Rien à voir avec Nairobi, Lusaka ou Arusha. Au gré des changements de cap et des détours imprévus nous traversons des quartiers d’affaires, des rues bordées de magasins et des faubourgs résidentiels. Nous voici à Camp’s Bay, où les villas luxueuses s’étalent face à la mer. Notre hôtel ne doit pas être loin…

Et bien, non. Nos GPS nous font remonter vers l’intérieur, sur la pente de la montagne, dans un dédale de ruelles sinueuses qui se perdent dans une mosaïque de maisonnettes, toutes entourées de murs et de barbelés, seule allusion à la violence censée régner dans les villes sud-africaines.

Enfin, le voilà notre hôtel. The Twelve Apostle***** est magnifiquement niché un peu plus haut que la mer qu’il domine de sa terrasse. À l’arrière Table Mountain se perd dans le brouillard, fidèle à sa tradition qui la veut rarement visible.

L’accueil est parfait. Une rapide halte dans nos chambres et un en-cas au bar confirment qu’il s’agit d’un établissement de luxe. Georges, notre ami et voyagiste, nous a gâtés.

Mais il est déjà quatorze heures. Nous sommes pressés de découvrir les alentours, d’autant plus que la nuit tombe vite à cette époque de l’année. En route pour Hout Bay, un petit port d’où partent les bateaux pour une croisière à l’île aux phoques, l’un des buts possibles de notre séjour au Cap.

Il fait frisquet, le ciel est gris et il souffle un vent soutenu. Nul besoin de prendre un bateau pour voir des phoques. Un couple de jeunes Noirs les attire dans le port en leur jetant quelques restes de poissons, pour le plaisir des  rares touristes présents en cette période de basse saison. Des poignées de rands changent de propriétaire. Le système D existe partout…

         

       

Quelques rayons de soleil nous incitent à prendre de la hauteur. Nous profitons de paysages splendides sur la baie. Quelques images plus tard, rattrapés par le coucher du soleil et la nuit qui s’ensuit très rapidement, nous sommes de retour à notre hôtel.