Retour à Denver, où nous envolerons vers Whitehorse, à destination finale de Haines. Après la magie des terres de Moab, difficile de faire mieux.
Néanmoins, pas question de démobiliser. Nous ferons étape pendant deux nuits à Vernal, porte d’entrée du Dinosaur National Monument.
En 1909, un paléontologue, Earl Douglas, a découvert et déterré des milliers de fossiles de dinosaures qui font aujourd’hui le bonheur des principaux musées des États-Unis. A Quarry Exibit Hall, à l’entrée ouest du parc, un mur emprisonne 1500 os de ces bestioles, vieilles de 250 millions d’années. On peut même en toucher certains.
Ce qui enchante Claude et Christine, un peu moins Louis et moi-même.
Mais Dinosaur National Monument n’est pas seulement cela. Sis à cheval entre l’Utah et le Colorado, il offre des magnifiques paysages . S’il est vrai que nous avons déjà fait le plein de panoramas époustouflants, il n’y aucune raison de cesser en si bon chemin.
Deux routes permettent de pénétrer à l’intérieur des terres.
Cub Creek Road n’est pas très longue, à peine une quinzaine de kilomètres. Elle s’enfonce dans un décor désertique sillonné par de nombreux sentiers, pour aboutir à la colorée Split Mountain surmontant la Green River.
Au passage, Claude et Christine peuvent admirer quelques pétroglyphes…
Harper’s Road l’est beaucoup plus, longue, une cinquantaine de kilomètres sur un très vaste plateau culminant à 2300 mètres. Beaucoup plus sauvage, recouverte ici et là par la neige fraichement tombée, elle traverse des paysages immenses, difficiles à capturer.
Il est certainement plus aisé de ramener des clichés d’une surprenante rencontre avec des cerfs de Virginie qui se prennent pour des coureurs de haies.
Il a fait beau et froid à Vernal. Craig, notre étape suivante, n’est pas en reste. Moins 11 degrés ce matin au réveil.
Nous sommes au coeur de l’Amérique des éleveurs. Des immenses ranches et des troupeaux tout autant immenses nous tiennent compagnie. Mais la magie américaine fait que le décor n’est jamais le même pendant longtemps.