LE RENARD POLAIRE

♦ 27 juin 2014

 

Un timide rayon de soleil pénètre dans les chambres. Il nous encourage à nous lever tôt, car nous voulons nous promener sur les falaises avant le petit-déjeuner.

Rapidement, nous arrivons sur place. Le cadre est majestueux et invite à la promenade. Pingouins Torda, guillemots de Troil, fulmars et mouettes tridactyles nous tiennent compagnie, bruyants et odorants.

   

                                                                                                                                                                                              *cliquez sur la photo

     

 

En réalité, tout le monde cherche les macareux. Contrairement à l’attente, ils ne sont pas nombreux. En voilà un ! Ruée générale pour faire la meilleure photo. Georges, avec son 100-400 Canon antédiluvien est carrément couché au bord de la falaise. Christine, qui n’a pas suivi la meute, en a déniché toute une colonie. Ils ne sont néanmoins pas faciles à observer et encore moins à photographier car ils se tiennent à moitié de la falaise. Il faudrait être des as de la varappe pour les approcher.

Il est temps de reprendre la route. Aujourd’hui, c’est la dernière étape de transfert de notre projet. Notre but du jour, Hvammstangi est assez loin, surtout que la route continue de longer un fjord après l’autre.

 

 

La route est captivante et sauvage :  plateaux enneigés s’alternent avec bords de mer.

Georgette ne suis plus. Nous nous arrêtons au bord de la chaussée, mais rien ne vient. Demi-tour : allons à son secours. Eh bien, non : la voilà, toute fière et flamboyante. Françoise, œil de lynx, a repéré un renard polaire. Encore elle ! Ce n’est pas sans jalousie que nous la félicitons pour le joli portrait qu’elle nous montre, faussement modeste.

     

 

Dès Flokalundur, les paysages s’adoucissent et deviennent plus agricoles. Nous approchons la région de Reykjavik. La circulation se fait plus intense. C’est vendredi soir et les Islandais se mêlent aux touristes pour le week-end.

Cela ne laisse rien présager de bon pour notre halte du soir. Après quelques échecs, nous finissons par trouver deux chambres dans un hôtel, ainsi qu’une autre chez l’habitant pour Christiane et Georges. Ce dernier parvient même à obtenir un rabais sur le prix ! C’est toujours mieux que le camping prévu initialement, n’est-ce pas les copains ? Nos tentes attendront un moment plus propice…

Nous dînons, sur conseil de l’hôtelière, au Viking, dont la propriétaire est haute en couleurs. Ma foi, sa cuisine familiale est fort bonne.

Georges, décidément en grande forme, ne cesse de draguer deux jeunes Chinoises. Christiane, où es-tu ?