Un dernier safari avant de quitter Bayethe Lodge. Il a plu pendant la nuit, mais maintenant le ciel est dégagé, le soleil brille. Girafes et antilopes semblent vouloir fêter le retour du beau temps. Nous en croisons partout. Ça tombe bien, nous manquons d’images à leur sujet.
Un troupeau de springboks donne des signes d’inquiétude à notre arrivée. De toute évidence, nous leur coupons la route. Nous nous arrêtons : l’un d’eux, sans doute le plus audacieux, s’approche, pas après pas, pause après pause. Puis, c’est la débandade. Tout le groupe traverse devant nous, certains pressant le pas, d’autres avec des bonds spectaculaires. Pour une fois, je suis tellement pris par le spectacle que je ne songe même pas à lever ma caméra. Heureusement, Christine veille au grain.
Je prends ma revanche un peu plus loin. Deux rhinos blancs, totalement indifférents à notre présence, broutent tranquillement à quelques mètres de mon objectif. La lumière est splendide. J’y vais.
Il est temps de partir. Nous quittons Bayethe Lodge dans la plus parfaite indifférence. Nous avons nettement l’impression que tout le monde est pressé de nous voir déguerpir. Nous avons vu quelques scènes animalières de toute beauté, mais, pour le reste, nous restons sur une impression très mitigée.
Restitution des voitures à l’aéroport, lunch (celui que nous aurions bien voulu prendre au lodge…), quelques heures d’attente et nous nous envolons vers Johannesburg. Un bon accueil et un excellent dîner à notre hôtel, l’Intercontinental (qui est collé à l’aéroport lui-même), nous réconcilient avec l’hospitalité africaine.
Demain, c’est un autre jour. D’autres aventures nous attendent.
