Comme la Cantabrie, les Asturies sont une communauté autonome et comme sa voisine, elles sont coincées entre la même mer et les mêmes montagnes.
Avec la Cantabrie, elles partagent également l’un des parcs nationaux le plus connu et visité d’Espagne, Los Picos d’Europa, dont nous avons décidé de garder la visite, nécessitant plusieurs jours, pour un prochain voyage.
Notre choix s’est porté encore fois sur le littoral, riche en petits et moyens estuaires, où nous espérons dénicher limicoles et raretés locales.
♥ Réserve naturelle partielle de la ria de Villaviciosa
La réserve forme un triangle entre la côte et la rivière dont l’axe est une vallée fluviale de huit kilomètres qui forme des vastes plaines marécageuses.
Deux routes parcourent les deux rives de l’estuaire, mais la marée basse nous joue encore une fois un mauvais tour : la ria est bien lointaine, cachée par la végétation. Nous avons beau manier nos jumelles avec dextérité, lorsque nous parvenons à nous arrêter sur l’itinéraire de la rive gauche, nous ne voyons pas grande-chose. Juste une belle buse variable à El Puntal.
La route suivant la rive droite est plus intéressante. Des jolis coups d’oeil sur les marais et sur les plages, mais ça ne doit pas être notre jour de chance, les seuls animaux que nous apercevons ce sont les chiens des promeneurs du dimanche.
Un peu dépités, les bras nous tombent.
Homme et femme de peu de foi, pourquoi avons-nous douté ? Le jour couchant nous offre un magnifique tableau, illuminé par les rayons du soleil qui va disparaître. Vite, à nos appareils !
La réserve marque des points et remonte dans notre estime. Allons fêter cela en prenant l’apéro sur la terrasse de la belle maison d’hôtes que nous avons dénichée sur les collines avoisinantes.
Le lendemain, les Asturies nous souhaiterons un bon voyage en nous présentant l’un de ses joyaux, le village de Cordillero.
Drôle de village, bâti sur les pentes très raides d’une gorge serrée aboutissant dans la mer, ce qui lui vaut une visite incessante de touristes.
