NOTRE DERNIER JOUR DANS LE MASAI MARA

♦ 7 juin 2013

 

Nous allons quitter Il Moran et le Masaï Mara. Isaac nous offre une dernière escapade vers Paradise Plain dans les lumières splendides du jour qui se lève. Je me rappelle d’un magnifique léopard aperçu dans les mêmes conditions, il y a deux ans. Je retrouve même l’arbre où il avait monté sa gazelle. Cette année, il n’est plus là. Pas de rhino non plus.

Mais la Paradise Pride nous offre des dernières images de rêve.

 

Une douche rapide, les bagages, notre premier et dernier petit-déjeuner au lodge. L’avion nous attend. Merci Isaac. Tu as été parfait et nous espérons te revoir bientôt.

Maintenant, c’est la routine ennuyeuse des déplacements. Masaï Mara-Wilson Airport à Nairobi, où atterrissent tous les petits avions de brousse, la traversée de la ville pour atteindre l’aéroport international distant de 18 km, les formalités des contrôles, l’embarquement pour Johannesburg, où nous arrivons en début de soirée. À propos, la classe d’affaires de SAA n’a que le prix digne de cette catégorie.

Comme nous en avons l’habitude, nous avons choisi un hôtel situé dans l’enceinte de l’aéroport, le City Lodge OR Tambo Airport. C’est pratique, car cela évite de longs déplacements, à l’arrivée et au départ. Mais ce soir, peut-être à cause du retour abrupt à la civilisation, nous nous dispersons. L’une veut trouver un magasin pour acheter une carte-photo, l’autre veut fumer une cigarette, un troisième veut faire autre chose. Notre proverbiale organisation vole en éclat. Deux employés de l’aéroport nous prennent en pitié et s’offrent de nous accompagner à l’hôtel.

C’est ainsi que nous arrivons à un ascenseur qui s’ouvre sur un couple d’amoureux. Le temps qu’ils se remettent de leur surprise, sept personnes s’engouffrent dans celui-ci, armes et bagages. Nous sommes serrés comme des sardines. L’ascenseur se met en marche et s’arrête entre deux étages. Les lumières s’éteignent. L’alerte intégrée ne fonctionne pas et les natels n’ont pas de liaison. Malgré nos tentatives, le lift refuse de repartir, à l’exception de quelques bonds d’une dizaine de centimètres qui provoquent des valses de lumières. Dix minutes de panique, avant qu’un responsable de l’hôtel nous tire d’affaire. Je crains que nos compagnons involontaires d’aventure nous en veuillent encore aujourd’hui. Il faut admettre qu’ils ont peut-être raison.

Qu’importe. Un bon repas et la bonne humeur est vite de retour.