LA CAMARGUE

 

Pas vraiment dans la péninsule ibérique, je vous le concède. Mais la Camargue est devenue, ces dernières années, notre terrain de jeu. Elle est idéalement placée sur notre itinéraire de retour vers la maison. Pouvions-nous l’ignorer ?

Tout commence idéalement. Nous venons d’arriver au Parc ornithologique du Pont de Gau, haut lieu de l’observation des oiseaux en Camarque.

 

 

Un petit oiseau nous accueille en sautillant dans les branches des arbres. Difficile à cadrer, encore plus difficile à mettre au point. Malgré tout, Christine y parvient.

 

 

Un roitelet à triple bandeau !

Nous ignorons, pour l’instant, flamants et autres échassiers présents en nombre dans l’étang principal, pour emprunter le long chemin qui dévie à gauche de l’entrée et nous amène dans la partie du parc ignorée par la plupart des visiteurs.

L’endroit regorge, habituellement, d’oiseaux. Pas en ce mois de janvier. Il est presque désert. Une étrange sensation de vide.

 

 

En moindre mesure, c’est aussi le cas ailleurs, le long de la route de Cacharel, dans l’étang de Vaccarès, à la digue à la mer. L’eau est très haute dans les étangs et pousse les quelques limicoles hors de portée de téléobjectifs et même de jumelles.

 

 

Mais après tout, la recherche infructueuse fait aussi partie des plaisirs de l’observateur animalier. Les longues et patientes attentes, la fouille visuelle de chaque recoin, l’adrénaline qui monte lorsque l’on croit, à tort, avoir trouvé quelque chose, font partie du jeu.

Tout de même. Nous avons aperçu un garrot à oeil d’or et plusieurs faisans de Colchide qui vont s’ajouter à la désormais longue liste des espèces observées.

Nous devons nous rendre à l’évidence. Le mois de janvier n’est pas la période la plus favorable, ici en Camargue. En plus, notre sympathique logeuse nous apprend que les grues cendrées, hôtes habituelles, ne sont pas arrivées. Serions-nous tombés sur une mauvaise année ?

Il reste les flamants. C’est la période de la parade nuptiale. On lève la tête, on la tourne, un coup à droite, un coup au centre et un coup à gauche, on fait une courbette et on recommence.

Des groupes de dizaines et de dizaines d’oiseaux tournent en rond, mâles et femelles confondus, dans chaque coin du marais, dans un fracas étourdissant.

 

 

Un intrus se déguise parmi les centaines de flamants en mouvement. Son camouflage est plutôt réussi. Il a fallu de la chance pour le dénicher : notre premier flamant nain.

 

 

Un joli cadeau de fin de voyage !

 

 

 

 

                                                     

 

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Des chiffres et des lettres…