♦ RESUMONS…
La baie d’Hudson, le Canada et les îles de Hawaii. Des endroits tellement différents qu’il est difficile d’en parler en même temps. Toutefois, tentons le coup.
Tant le Canada que Hawaii nous ont semblé des destinations assez chères. Parfois, nous y avons rencontré des prix similaires à ceux que nous avons l’habitude de voir en Suisse, du genre CHF 2.50 pour un Coca dans un supermarché ou CHF 6.50 pour un sandwich dans une station de service. Il ne doit pas être toujours facile pour les autochtones qui disposent de salaires moyens largement inférieurs aux nôtres.
A titre d’exemple, un bon repas dans un restaurant revient à une quarantaine de francs. Une bouteille de vin correcte vous fera débourser autant d’argent. Le classique hamburger vaut entre quinze et vingt francs.
La cuisine du coin, à condition de ne pas faire l’erreur de la comparer à ce que nous mangeons chez nous, est bonne, voir excellente. Les viandes américaines et canadiennes sont absolument exquises, le poisson bien préparé et les cuissons maitrisées. Et, si vous le souhaitez, il est facile de trouver des bons restaurants qui proposent la gastronomie de ce vaste monde..
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Les prix des chambres dans les grands hôtels de Hawaii varient entre 400 à 500 francs, sans compter que vous ne serez pas seul, loin de là. Il est d’ailleurs difficile de trouver autre chose. A Vancouver, vous vous en sortirez nettement mieux, en déboursant une centaine de francs.
(photo baie)
Néanmoins, à condition de rester au moins deux à trois nuits sur place, vous trouverez sur les îles des maisons ou des appartements magnifiques pour des prix très acceptables, parfois même très bas par rapport à la qualité du logement. Nous avons parfois déboursé moins de 100 francs par couple. Home Away est un site intéressant pour les dénicher.
Churchill Wild est un chapitre à part. C’est exclusif et cher. Mais il vaut, vous l’aurez compris, chaque centime que vous investissez.
Il ne fait aucun doute que Hawaii vit du tourisme, avec ses inconvénients (et parfois ses avantages). Mais sa nature est tellement splendide et variée que vous oublierez vite la foule que vous pouvez rencontrer ici et là. Les amateurs de loisirs aquatiques se régaleront, d’autant plus que les excursions sont proposées à des tarifs abordables. Les survols en hélicoptères ne sont pas donnés. Ils restent un « must » qui est, selon moi, incontournable.
Hawaii nous a semblé une destination à conseiller à tout le monde. Nous avons particulièrement apprécié les îles de Big Island et de Kauai. Toutes les deux méritent un séjour prolongé.
Vancouver est une belle ville. Située en bord de mer, entourée de montagnes, elle bénéficie d’une situation enviable. C’est une métropole vivante, où il est agréable de flâner. Beaucoup de restaurants ne paient pas de mine, minuscules locaux où vous pouvez (comme nous) hésiter à entrer. Vous auriez tort.
Nous avions envisagé d’y rester quelques jours, mais en fin novembre, début décembre, il y pleut presque tout le temps… Nous y avons fait un repas d’anniversaire somptueux au Cioppino’s Mediteranean Grill, un restaurant que nous conseillons vivement.
Il me semble presque superflu d’écrire au sujet du Stanley Parc, un bijou de la nature sis à quelques pas du centre ville. Même sous la pluie (à l’aller) et la neige (au retour), il est splendide. Quelque part, au milieu des forêts , vous trouverez l’aquarium de la ville. Il vaut également une visite. Vous pourrez entre autres vous régaler en observant le ballet incessant de ses loutres de mer…
Enfin, pour vous distraire, faites un saut au Capilano Suspension Bridge Park. Des passerelles vous amènerons au sommet des arbres et au-dessus du vide, un pont suspendu vous fera franchir une belle gorge.
(photo Claude capilano)
Partout, nous n’avons rencontré que des gens agréables et souriants. Dans les magasins, au restaurant et dans la rue, les Nord-américains ont un contact facile. Il est aisé de débuter une discussion, même si celle-ci reste forcement superficielle.
Enfin, une grande première…
Les photographies et les séquences vidéo illustrant mes propos sont l’oeuvre de toute l’équipe, avec un matériel nombreux et disparate, au point qu’il serait fastidieux de l’indiquer ici.