Un ponton branlant, un court sentier, coincé entre la falaise et la mer, un vieux phare abandonné, des milliers et des milliers d’oiseaux, la description de l’île de d’Hornoya est vite faite.
Venez avec nous la découvrir.
• Le Cormoran huppé
Plus petit que son cousin, le Grand Cormoran, il lui ressemble. Tout de noir vêtu, les reflets verts de ses plumes sont visibles seulement si la lumière l’enrobe. La huppe qui le caractérise n’a pas un caractère permanente. Elle est là uniquement en période de nidification.
Cela tombe bien. Des nids, il y en a. Partout et partout.
Roi de la pêche sous-marine, il plonge jusqu’à une profondeur de dix mètres et peut rester sous l’eau une bonne minute. Mais son plumage n’est pas imperméable, ce qui l’oblige à des longues séances de séchage.
• Le Guillemot de Troil
Sur la parois rocheuse, des milliers de Guillemots s’entassent, serrés l’un contre l’autre. Chaque couple dispose d’un minuscule territoire qu’il défend vigoureusement de son voisin. Ce n’est pourtant pas l’espace qui manque ici.
Colonie bruyante, où se mêlent deux variantes : Guillemots typiques, tête noire et ligne sombre qui traverse l’œil, et ceux que l’on pourrait appeler Guillemots à lunettes, cercle oculaire blanc qui se poursuit d’une fine ligne de la même couleur.
On ne trouve les deuxièmes que dans l’Atlantique et dans les populations plus au nord. On ne finit jamais d’apprendre…
• Le Macareux moine
Existe-t-il au monde un oiseau plus photographié que lui ? Je ne le pense pas.
Sa bouille de clown triste attire immédiatement la sympathie. Sa démarche sautillante inspire la tendresse. L’envie de déclencher est irrésistible.
Christine et moi-même avons pu l’admirer à maintes reprises, dans des contextes différents, mais nous n’échappons pas à la règle.
Ce qui est nouveau c’est que, grâce aux progrès des appareils photos et aux nôtres, nous sommes parvenus à lui voler quelques images en vol.
• Le Pingouin torda
Les couleurs sont les mêmes que celles du Guillemot de Troil, avec lequel peut être confondu, parait-il, d’autant plus qu’il niche volontiers à proximité. Admettons. Il est pourtant bien moins élancé et son bec plus robuste.