♦ 9-17 novembre 2019
Vous en avez marre ? Nous vous comprenons, mais, que voulez-vous, nous sommes passionnés par le sujet.
Suivez-nous quand-même. Vous allez découvrir un monde en technicolor…
Claude et Louis nous quittent. Nous disposons de deux jours, avant d’embarquer sur un avion pour Santiago et y retrouver Sebastian qui nous amènera dans son monde à lui pendant six jours. Quel monde ? Celui de la gent ailée, bien entendu.
La route 9 nous tente. En voiture, donc, au rythme des escargots.
Quelques photos réussies, des images plein les yeux et une très belle route que nous quittons à regret. Mais l’aventure continue.
Santiago est secouée par les manifestations. Rodolfo, notre chauffeur, nous rejoint avec deux heures de retard. Qu’importe. Notre légendaire bonne humeur ne tarde pas à revenir.
Direction les Farellones et Valle Nevado, une septantaine de kilomètres à l’est de la capitale. Sebastian ne le saura jamais, mais nous connaissons déjà la région. Nous nous y étions rendus, avec Sophie et Christian, le 10 octobre, à la recherche du condor.
A distance d’un mois, la neige qui nous avait obligé à monter les chaines a totalement disparu. Le décor est complètement différent. Les oiseaux, un peu moins…
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Une longue et épuisante journée, car le jeune homme qui nous accompagne ne semble pas se soucier de notre âge vénérable. Santé et vite au lit !
Sept heures et demie, départ pour le littoral et l’estuaire du rio Maipo. Une longue trotte à travers des paysages essentiellement agricoles.
La brume envahit encore la plage, mais le spectacle commence immédiatement.
Des centaines et des centaines de bécasseaux sanderling forment des vagues se confondant avec celles de la mer.
Sébastian est une véritable encyclopédie ornithologique. Il ne cesse pas de nous énoncer les noms des oiseaux virevoltant autour de nous. Je viens de peaufiner le cadrage sur l’oiseau de ma vie et le voilà qui attire mon attention sur un autre…
Mais celui-là, il n’a pas besoin de l’identifier pour nous. Nous l’avons longuement cherché en Afrique pour le voir quelques secondes. Aujourd’hui, il se pavane pour nous.
Une passerelle en bois nous permet de quitter la plage pour pénétrer dans une zone couverte de buissons. L’occasion d’enrichir notre collection d’un nouvel oiseau.

Et je vous prie de bien vouloir croire que celui-là nous a fait souffrir…
De la mer aux lagunes, c’est toujours le même jeu. La lumière n’est pas celle des meilleurs jours, mais nous ferons avec.
Il est temps de découvrir notre hôtel à Quintero et de porter un toast à une autre excellente journée.
Un nouvel endroit féérique nous attend ce matin : un grand rocher planté dans la mer, à proximité de la côte, l’île de Cachagua. Tout au long du sentier qui côtoie quelques résidences secondaires luxueuses, un vrai paradis ornithologique n’attend que notre visite.
Un ballet ininterrompu qui met à rude épreuve l’autofocus de nos appareils photographiques.
La chaleur de l’après-midi est écrasante. Nous dépassons les trente degrés et nous osons à peine quitter l’air conditionné de la voiture. Dans ces conditions, difficile de réussir quelques clichés intéressants dans le Parc National La Campana, royaume des palmiers géants.
Juste pour ne pas revenir bredouille…
Il fait toujours chaud, mais l’air matinal de la côte à proximité de Valparaiso et Vina del Mar nous le fait oublier. L’air et les oiseaux, bien entendu !
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À la vallée del Yeso, nous plongeons dans la cordillère. Piste cabossée, paysages lunaires entourés de montagnes enneigées. C’est superbe !
Sebastian veut absolument nous dénicher quelques oiseaux rares. Et pendant que nous profitons des paysages en pointant un peu distraitement nos jumelles sur des oiseaux que nous connaissons, il cherche, il cherche… Et il trouve, naturellement !
La merganette des torrents, tout d’abord.
Le pluvier des Andes par la suite.
Avec en prime encore une nouveauté.

Nous avons traîné. Même pas le temps de s’arrêter pour admirer un somptueux coucher du soleil et c’est dommage. Mais Santiago est encore loin.
Plusieurs millions de personnes s’entassent dans la capitale. Mais il suffit d’en sortir par le nord et, quelques kilomètres plus loin, vous arrivez à l’humedal, zone humide en français, de Batuco, une merveille de la nature perdue au milieu de nulle part.
Pas facile de planquer au milieu des roseaux lorsque le soleil vous tape sur la tête. Christine s’est réfugiée depuis longtemps dans la voiture. Mais elle trouve la force d’en ressortir pour immortaliser le prince des lieux.
Je dois admettre que je suis un peu jaloux…
J’ai tout mon temps pour oublier. Presque 400 km nous séparent de notre prochaine destination, la région de Vilches. C’est aussi l’occasion de vous présenter notre chauffeur.
